top of page

ENGAGEMENTS

Nos
Demain …

Une autre vision est qu'en l'espace d'une génération, nous arrivions en partenariat avec l'Association Colibri des collectivités et des personnes bien attentionnées a créer un mouvement permettant d'installer assez d'agriculteurs pour assurer la souveraineté alimentaire du Golfe dans un souci de principe de précaution face au futur défi environnemental de notre société, afin d'en faire bénéficier nos concitoyens, les cantines, les restaurateurs, les touristes qui viennent bénéficier de notre belle région. Tous ces gens n'attendent que ça, des produits locaux et sains. Mais on a le pain et le couteau et on se laisse mourir de faim en laissant nos meilleures terres en friche. La nature nous tend la main pour créer une relation durable et autonome et nous préférons dépendre de l'extérieur en nous enfermant dans un modèle destructeur.

EXEMPLE À SUIVRE : 
Il n'y a pas vraiment d'exemple à suivre car il y a 300 000 types de sols et donc, autant de façons de faire de l'agriculture, mais il faut s'inspirer des pratiques éprouvées aux quatre coins du monde afin de les adapter à notre contexte.

    1/ Jean-Martin Fortier au Canada, Eliott Coleman et les Urban Farmer aux Etats-Unis, La ferme du Bec Hellouin en Normandie, qui prônent une agriculture biologique sur une petite surface. Cette approche représente, à mon sens, le  maraîchage du futur car elle répond à l'une des premières contraintes quand on cherche à s'installer, à savoir trouver un grand terrain.


Dans ce cas de figure, un terrain de 5 000 m² suffit. Ce type de jardin peut donc être transposé partout, même en ville. Ensuite, peu d'investissement car tous les travaux se font à la main et au motoculteur. Nous expérimentons cette approche de jardinage depuis un an avec des résultats au-delà de toutes nos espérances concernant l'augmentation de la production de légumes sur de plus petites surfaces.

    2/ L'Association Maraîchage sur Sol Vivant : pour l'approche sur l'agriculture de conservation, qui cherche à reproduire le fonctionnement de la nature dans le jardin. Cette approche bouleverse les fondements même de l'agriculture car il n'est plus question de perturber ou de déstructurer le sol avec des outils qui le travaillent en profondeur, ou le retournent pour qu'il soit propre.

 

LES EXPÉRIENCES EN COURS OU À VENIR : 
Au jardin, nous faisons beaucoup d'expérimentations visant à stimuler la vie du sol. L'une d'entre elles, que nous allons mettre en application, s'inspire de l'agriculture de conservation qui consiste à semer un mélange de seigle et de vesce à l'automne ; on laisse pousser ce couvert végétal jusqu'en mai au moment de la floraison, pour ensuite le coucher à l'aide d'un rouleau qui va faire un tapis végétal épais sur lequel on va planter nos légumes. Cette approche est, à mon sens, l'une des plus respectueuses de la vie du sol car on ne bouleverse en aucun cas le sol avec des outils ; on maintient la structure du sol, on reproduit le fonctionnement de la nature qui ne nécessite jamais de labour. Ce sont les vers de terre qui vont aérer le sol, ainsi que les racines du seigle et de la vesce car il n'y a aucun outil inventé par l'homme qui ne structure et ne prépare aussi bien le sol que les racines des plantes.

bottom of page